Milan Kundera

L'auteur :

" N'est-ce pas là tout l'art de Kundera, c'est-à-dire d'interroger des vérités qu'onpense inébranlables sans pour autant les remplacer par d'autres idées? "  François Choquette

Milan Kundera, né le

Sa carrière débute dans les années soixante où il publie des poèmes et une anthologie de la poésie d'Apollinaire. Il écrit alors trois pièces de théâtre : Les Propriétaires des clés, La Sotie et Jacques et son maître. C'est seulement par la suite qu'il se découvre romancier avec l'écriture de La Plaisanterie puis du recueil de nouvelles Risibles Amours. Ses romans sont intéressants par leur aspect philosophique, mais il est important de se rappeler que dans la structure du texte, la réflexion philosophique n’est qu’une part de l’oeuvre de l’auteur permettant d’enrichir ses constructions artistiques et sémantiques. L’auteur nous fait part des réflexions qu’il a eu par d’autres lectures telles que celles d’Epicure, Kant, Heidegger ou Nietzsche, mais la part esthétique et linguistique reste la plus importante pour l'auteur.
 

Il reçoit le prix Médicis étrangKunkun Portraiter en 1973 pour La vie est ailleurs, le prix Jérusalem en 1985, le prix Aujourd'hui en 1993 pour Les Testaments trahis, le prix Herder en 2000, le grand prix de littérature de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre en 2001, le prix mondial Cino Del Duca en 2009 et le prix de la BnF en 2012. Son nom a été plusieurs fois cité sur les listes du Prix Nobel de littérature.

La plupart de ses romans (La plaisanterie, La vie est ailleurs, Risibles Amours, Le livre du rire et de l’oubli, …) sont des romans que l’on peut qualifier de philosophiques : ils mettent tous en scène des individus aux prises avec l’histoire, la politique, leur destinée. L'insoutenable légèreté de l'être est certainement l'oeuvre la plus connue de Kundera.

 

Voici une citation de Kundera tirée de l'Art du roman :
« Je me refuse par principe à expliquer mes romans, à répondre à la question de savoir ce qu’a voulu dire l’auteur, car tout ce qu’il a voulu dire, il l’a dit dans son roman. Et s’il n’a pas dit quelque chose c’est précisément qu’il ne voulait pas le dire. D’un autre côté, je me laisse toujours volontiers entraîner à parler de ma poétique. C’est sans doute un héritage de mon passé lié à la musique. l’expérience de base d’un musicien lui apprend qu’une composition s’écoute avec d’autant plus de facilité et de plaisir que sa structure formelle est familière à l’auditeur. »

A contribué à l'article :

Cornelius

Date de dernière mise à jour : 17/08/2017

  • 12 votes. Moyenne 5 sur 5.

Ajouter un commentaire