L'Hybris
La religion grecque ne conceptualise pas encore la notion de péché comme peut le faire le Christianisme. Leur idée n’est pas qu’un Dieu s’intéresse à nos désirs, mais plutôt que chaque chose possède sa place. Ainsi, l’hybris constitue une faute fondamentale puisqu’on peut voir dans celui-ci le désir de s’échapper du destin, nommé « moïra » en grec.
Les anciens voient cette dernière notion comme une répartition durant la vie d’une part de bien et de mal ou autrement dit de bonheur et de malheur. Du terme « moïra » provient d’ailleurs les moires, divinités dont proviendront chez les Romains les Parques.
L’homme qui commet l’hybris est dans ce cas coupable de vouloir déroger à son destin et demande plus qu’il ne peut avoir. La sentence est alors la « némesis », qui ramène l’auteur de la faute dans le juste milieu des peines et des plaisirs.
Hérodote dans Histoires : « Regarde les animaux qui sont d'une taille exceptionnelle : le ciel les foudroie et ne les laisse pas jouir de leur supériorité ; mais les petits n'excitent point sa jalousie. Regarde les maisons les plus hautes, et les arbres aussi : sur eux descend la foudre, car le ciel rabaisse toujours ce qui dépasse la mesure »,
A contribué à cet article :
Cornelius
Date de dernière mise à jour : 31/03/2018
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